vendredi 28 août 2009

SATAN A LES CHEVEUX LONGS









































Satan a les cheveux sales et gras, il pue.
Satan était sur les barricades.
Satan est pour l'augmentation des impôts.
Satan souhaiterait l'abolition des frontières.
Satan porte entre ses crocs un coutelas de facture soviétique.
Satan fume et crois-moi pas que le tabac.
Satan boit également de nombreux poisons lents.
Satan prône le port du préservatif et tue les foetus avec une aiguille.
Satan s'amuse de ce qu'on puisse souhaiter le retour de la peine capitale.
Satan était là en 36, au milieu des ouvriers
Satan est pédé, c'est un fait, et offre son cul au premier venu.
Satan méprise le nombre d'or et aime le désordre peint.
Satan rapetisse les grands et donne la parole aux déchets humains.
Satan poursuit les investisseurs et les preneurs de risque.
Satan veut détruire ce beau pays dont il n'est pas.
Satan est étranger! SATAN EST AFRICAIN! SATAN EST MUSULMAN!
Satan nourrit les moins méritants avec la corne d'abondance française.
Satan est contre le progrès et les machines à voter.
Satan porte des jupes et crache dans les rues, il est écossais.
Satan abolira, si nous n'y prenons garde, la propriété, le bon-sens, le sou honnêtement gagné.
Satan mélange le bon grain et l'ivraie et rend le blanc marron.
Satan est intermittent du spectacle et pioche largement dans la caisse.
Satan n'a pas le regard vif, il rechigne à travailler.
Satan est fénéant et lâche, il se cache en temps de guerre.
Satan ne défend aucune patrie, aucune Nation, il complote.
Satan prétend que la colonisation a fait du mal aux sauvages qui n'avaient pas de routes.
Satan ne libère aucun otage, il ne libère qu'Action Directe.
Satan libère aussi les pédophiles et les blousons noirs.
Satan donne aux enfants, dés la naissance, les chromosomes de la violence.
Satan aime l'idée que se fait Staline de la France et du monde.
Satan malmène les pieux et les flics et donne aux enfants des armes, des cailloux.
Satan, dans son antre, maudit entre tous, rêve méchamment de chaos, de parjure, de hideur.
Satan, au cœur malade est aigre, ne sait que geindre et se lamenter.

vendredi 21 août 2009

Artrirsrtre


COCHON DE TOI!
Mais qui t'a permis? 
Est-ce un métier que celà? HEIN?
Tu mets des mots dans ton petit cahier et tu les estimes agencés?
QUI - T'A - PERMIS, NOM DE DJIEU?
Tu fais des boulettes avec tes crottes de nez sur un pupitre encadré de néons, et voilà?
VOILÀ? VOILÀ? TU DIS "VOILÀ"?
Tu joues de la corde de fer sur des rythmes de singe et c'est là du Wagner?
QUI T'A DONNÉ LE NOM D'ARTISTE? QUI A OSÉ?
Tu salopes sans rougir des pans entiers de l'histoire de l'Homme et tu souris?
TU SOURIS BÉATEMENT, SALOPARD?
Tu mets trois acteurs sur des planches et leur fais babouiner en yahourt et tu attends qu'on se pâme?
TU VOUDRAIS QU'ON T'APPLAUDISSE, DE SURCROÎT?
Tu gribouilles avec la merde de ton corps et il faudrait t'appeler Ingres?
TU TE RÉCLAMES DES CUBISTES,  QUI FONT ENCORE RIRE LES ESTHÈTES?
Saltimbanque de petite envergure, BATS-TOI! Viens-voir l'artiste qui t'insulte avec ses viscères
Viens voir ce que Pal peind et lire ce que Jean te hurle à la gueule de sa plume de couleurs
Viens écouter ce que Mittel te dit dans ses chansons ÉCRITES, elles! par un Hugo populaire
Je t'exorcise, tu n'as pas de talent, petit salaud, petit dégueulasse sans morale oculaire
MAIIIIIIS LE JOUR EST LÀ, ENFIN, où tes élucubrations gesticulatoires prennent fin
Tes singeries lamentables seront érrrrrradiquées par la LOI, et jetées au vomitorium de la Kulture
Je m'y engage.

jeudi 20 août 2009

Les assassins




















Tapi dans le mucus d'une ombre poussiéreuse
Rampant, abstrus à l'oeil de tes victimes
MAIS PAS À CELUI DE CELUI QUI T'A DONNÉ UNE ÂME!
Tu fomentes parmi les rats et les mendiants
Quelque mauvais coup stupide et éclatant
Tu te nourris des pires lectures dans la nuit des incultes
Tu te caches, fourbe et misérable lâche, dans les buis
MAIS PAS DEVANT LUI QUI T'A OFFERT DE VIVRE!
Le terrorisme coule en ton plasma depuis le placenta
Tu es né sous le signe de la haine rouge et du coutelas
Car tes aïeux devaient eux-mêmes autrefois déjà
Menacer la nation de leurs projets obscurs de cancrelats
MAIS IL TE VOIT, IL TE REGARDE ET IL TE JUGERA!
En ton potager ne poussent que les bombes et les clous
Ton épicerie ne vend que propagande et feuilles de chou
Tes idéaux de pacifiste te poussent à casser les caténaires
Le bien sacré de la Nation qui t'a nourri, pauvre fou
MAIS TU EXPIERAS MILLE FOIS TES FAUTES DANS SES BRAS!
Je ne sache pas qu'on puisse être plus dangereux
Que tous ces cafards qui ululent dans les bas quartiers
Où vivent, sales, dégingandés et en guenilles
Les êtres faibles, jaloux et veules qui préfèrent geindre
AU LIEU DE PRIER POUR UN SALUT DANS L'AU-DELÀ!
Au lieu de prendre le sort par les couilles pour défier
La pauvreté et la pitié droit dans les yeux, tel le taureau
Vos idéaux de saltimbanques soixante-huitards
Rendraient ce pays exsangue et sidaïque, haineux de soi
MAIS DIEU VOUS CHASSE PAR MON VERBE, SCÉLÉRATS!
Vous ne craignez rien plus que la lumière et le poète
Vous ne valez guère mieux que les toilettes de mon valet
Avec vos vies de paysans et vos veines avides de shit
Brûlez dans la terre de vos villes de province, petits riens
CAR SON DOIGT DROIT DE ROI TROUERA VOS CRÂNES PLATS!

mercredi 19 août 2009

Que c'est beau deux femmes...

Deux belles putains
Jeunes et petites
Si mignonnes dans leur habit de joie
Qui se touchent, se dégustent

Deux belles garces
Qui savent donner
À l'Homme qui leur a commandé
Le spectacle qu'elles savent offrir

Deux douces femmes
Fragiles et lisses
Comme seules les femmes
Le savent être

Se faisaient à l'une
Se faisaient à l'autre
Plaisir pour le plaisir
Le leur et le mien

Se retrouvaient nues
L'une dans l'autre
L'une sur l'autre
Pour nourrir mes yeux

Elles se savouraient
Elles se nourrissaient
Regardaient leur Homme
Bien droit dans les yeux

Tandis que leurs doigts
Enclins à se mouiller
Tandis que leurs bouches
Agiles et jouisseuses

Tandis que la vie
Tout au fond d'elles deux
Faisaient en bas de moi
Venir le dur qui nourrit les ventres

Ah! Hahhh... Ahhhm...
Jeunes filles si putes
Par mon Dieu si bien peintes
Donnez-moi le final

mardi 18 août 2009

La conjuration des fécès.

Il est fini ce temps-là
Où tous les cancrelats
Les rebuts et les difformes
Qui criaient à la réforme
Au droit à enfanter
Dans un monde enchanté
Avaient pignon sur rue
Et se pavanaient comme des grues

UN PÉDÉ N'A PAS DE MATRICE, MESSIEURS
UN PÉDÉ CA SE SOIGNE À L'HOPITAL, MON DIEU
UN PÉDÉ C'EST À L'ARMÉE, BIEN ENCADRÉ
UNE PÉDALE CA TUE PAR INFÉCONDITÉ
LE MONDE QUI SE MEURT DÉJÀ ASSEZ
POUR QU'ON N'AIE BESOIN D'UN PEU PLUS L'ASSASSINER!

Il est fini ce temps laid
Qui a vu les jupes remplacer
Nos viriles coutures de braies
Et l'inverse aussi s'est fait
FINI, Messieurs les dames
Nous sauverons vos âmes
De l'effroi de Mère Nature
Seul l'hymen sied à vos vîts
Ne comptez pas goûter aux joies
De la vie de Famille, POUAH!
Je spasme de dégoût car je vous vois,
Mon imagination est grande
Elle sent chaque immonde coup
Chaque révoltant bisou
ELLE REND! JE RENDS! RENDEZ-VOUS!
Vos tortillis d'invertis qui gloussent
Des mots de rombières rousses
Dégoûtent le règne animal
Qui a su, lui, rester normal
Vous n'êtes pas des bêtes, loin de là,
Vous êtes leur crottin, voilà!

VOUS ÉCŒUREZ L'ENFANT
TOUT FAIBLE AU CŒUR BATTANT
QUE VOUS CONVOITEZ SÉANT
VOUS RÉVOLTEZ LES VRAIS PARENTS
QUI SE BATTENT CHAQUE JOUR
POUR OFFRIR AU FRUIT DE L'AMOUR
L'ÉDUCATION ET LA MESURE
QUI REND LES HOMMES PURS!

SOYEZ CRACHÉS, BUBONIQUEMENT!
DANS LES TRÉFONDS ARDENTS
DE LA GÉHENNE POUR VOS AFFRONTS
À LA LOGIQUE DU MONDE BON.

vendredi 14 août 2009

Catholique.




















OUI!
OUI!
OUIDA!
Catholique je suis!
Bien des barbares hirsutes ont tenté à leur tour
De convertir le monolithe d'airain Jean Poultre
A Dieu sait quelles foutaises polythéistes ou schismatiques
Aux noms d'idoles grimaçantes et pathétiques
Mais je reste DROIT et point ne ploie
Sous les assauts répétés de ces pitres sans aura
Je suis incorruptible, ne sais-tu celà?
Toi qui fomentes mon apostasie,
Tapi dans l'ombre de sordides souks d'Asie
Tes yeux affûtés d'assassin suivent ma geste
Envieux et lorsque la nuit s'abat, leste
Sur les mystérieuses contrées de l'Est
Et que tes femmes préparent le sorgo de tes ancêtres
Tu rêves de me voir éructer à tes côtés
Tes misérables prières mauresques et
Salamalecs qu'aucun humain savant
N'oserait décemment salir ses dents
A prononcer comme tes muezzins stridents
Tu gesticules et tu glapis, dans ton sommeil crétin
Tu baves, tu enrages, car tu me sais inflexible,
Tu me vois lisse et irradiant de mille photons
Tu me sais rétif à tes sacrifices de moutons
A ces sornettes dont les bienfaits de la modernité
N'ont pas encore, pauvre de toi, su te laver.
L'Homme, un jour, sera tous Catholiques!
L'Homme ne craindra que le vrai Dieu
Et c'est celui de la souffrance christique
Qui nous inonde de la lumière des pieux.
Va, barbaresque, rase ta barbe et jette ton turban
Car à ce jeu-là, tu sais que tu seras perdant.
Viens à moi et prends l'hostie que Yahweh te tend.
IL saura te pardonner ce mal ancien
Qui fit de toi autrefois un animal sans biens.