mardi 18 août 2009

La conjuration des fécès.

Il est fini ce temps-là
Où tous les cancrelats
Les rebuts et les difformes
Qui criaient à la réforme
Au droit à enfanter
Dans un monde enchanté
Avaient pignon sur rue
Et se pavanaient comme des grues

UN PÉDÉ N'A PAS DE MATRICE, MESSIEURS
UN PÉDÉ CA SE SOIGNE À L'HOPITAL, MON DIEU
UN PÉDÉ C'EST À L'ARMÉE, BIEN ENCADRÉ
UNE PÉDALE CA TUE PAR INFÉCONDITÉ
LE MONDE QUI SE MEURT DÉJÀ ASSEZ
POUR QU'ON N'AIE BESOIN D'UN PEU PLUS L'ASSASSINER!

Il est fini ce temps laid
Qui a vu les jupes remplacer
Nos viriles coutures de braies
Et l'inverse aussi s'est fait
FINI, Messieurs les dames
Nous sauverons vos âmes
De l'effroi de Mère Nature
Seul l'hymen sied à vos vîts
Ne comptez pas goûter aux joies
De la vie de Famille, POUAH!
Je spasme de dégoût car je vous vois,
Mon imagination est grande
Elle sent chaque immonde coup
Chaque révoltant bisou
ELLE REND! JE RENDS! RENDEZ-VOUS!
Vos tortillis d'invertis qui gloussent
Des mots de rombières rousses
Dégoûtent le règne animal
Qui a su, lui, rester normal
Vous n'êtes pas des bêtes, loin de là,
Vous êtes leur crottin, voilà!

VOUS ÉCŒUREZ L'ENFANT
TOUT FAIBLE AU CŒUR BATTANT
QUE VOUS CONVOITEZ SÉANT
VOUS RÉVOLTEZ LES VRAIS PARENTS
QUI SE BATTENT CHAQUE JOUR
POUR OFFRIR AU FRUIT DE L'AMOUR
L'ÉDUCATION ET LA MESURE
QUI REND LES HOMMES PURS!

SOYEZ CRACHÉS, BUBONIQUEMENT!
DANS LES TRÉFONDS ARDENTS
DE LA GÉHENNE POUR VOS AFFRONTS
À LA LOGIQUE DU MONDE BON.